| Richard GrayLondres, 13 février 2007
 Le réchauffement du climat d'origine humaine 
                          pourrait se produire à un rythme bien plus lent 
                          que ce que l'on a prétendu. Des scientifiques prétendent que les rayons 
                          cosmiques spatiaux jouent un rôle bien plus grand 
                          dans le changement du climat terrestre que le réchauffement 
                          global comme le pensaient précédemment 
                          les experts. Dans un livre devant être publié cette 
                          semaine, ils prétendent que les fluctuations 
                          du nombre de rayons cosmiques frappant directement l'atmosphère 
                          affectent la quantité de nuages couvrant la planète. Une forte quantité de nuages couvre la terre 
                          et reflète la chaleur du rayonnement solaire 
                          dans l'espace, entraînant le refroidissement de 
                          la planète. Henrik Svensmark, un scientifique du climat du Centre 
                          Spatial National Danois qui a dirigé l'équipe 
                          de recherche, a déclaré que la planète 
                          connaissait une période naturelle de couverture 
                          nuageuse réduite due à la plus faible 
                          quantité de rayons cosmiques entrant dans l'atmosphère. Ceci, a-t-il dit, était la cause de la plus 
                          grande partie du réchauffement global. Il a déclaré que les émissions 
                          de dioxyde de carbone dues à l'activité 
                          humaine avaient un plus faible impact sur le changement 
                          de climat que ce que pensaient les scientifiques. Le Dr Svensmark a publié la semaine dernière 
                          les preuves dans le rapport du Royal Society Journal. Certains experts du changement de climat ont écarté 
                          les affirmations comme "ténues". Giles 
                          Harrison, un spécialiste des nuages de la Britain's 
                          Reading University, a étudié les rayons 
                          cosmiques et leur effet sur les nuages et croit que 
                          l'impact sur le climat est beaucoup plus faible que 
                          ce que prétend le Dr Svensmark. Le Dr Harrison a déclaré: "J'ai 
                          examiné les données sur les nuages jusqu'à 
                          il y a 50 ans au-dessus du Royaume Uni et j'ai trouvé 
                          qu'il y avait une faible relation avec les rayons cosmiques. 
                          Il semble que ça créé quelque variabilité 
                          additionnelle dans un système naturel de climat, 
                          mais c'est faible". |