Chemtrails-France.com
qu'est ce que c'est ?
géoingénierie
manipulation du climat
articles
photos
vidéos
animations
brevets
avions
complicité
comparaisons
témoignages
commentaires
statistiques
phénomènes inexpliqués
conspiration
téléchargement
liens
contact
accueil
Chemtrails-france.com > Articles > L'arme de destruction massive ultime 1/2
police plus petite
police plus grande
L'arme de destruction massive ultime
 

Source: Globalresearch.ca
https://www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=CHO20040927&articleId=319

L'arme de destruction massive ultime: "Posséder le Temps" pour une utilisation militaire
par Michel Chossudovsky
27 septembre 2004

Les armes du Nouvel Ordre Mondial de Washington ont la capacité de déclencher un changement de climat.

La guerre environnementale est définie comme la modification ou la manipulation intentionnelle de l'écologie naturelle, comme le climat ou le temps, les systèmes terrestres comme l'ionosphère, la magnétosphère, le système de plaques tectoniques, et/ou le déclenchement d'évènements sismiques (tremblements de terre) pour causer des destructions intentionnelles physiques, économiques et psycho-sociales à une cible géophysique ou un endroit peuplé déterminé, dans le cadre d'une guerre stratégique ou tactique. (Eco News)

Quelles sont les causes sous-jacentes de l'instabilité extrême du climat, qui a ravagé toutes les principales régions du monde au cours des quelques dernières années?

Des ouragans et des orages tropicaux ont ravagé les Caraïbes. L'Asie Centrale et le Moyen-Orient sont frappés par la sécheresse. L'Afrique de l'ouest fait face à la plus grande nuée de sauterelles depuis plus d'une décennie. Quatre ouragans destructifs et un orage tropical, Alex, Ivan, Frances, Charley et Jeanne, sont apparus à la suite, dans un courte période. Sans précédent dans l'histoire des ouragans dans les Caraïbes, l'île de Grenade a été complètement dévastée: 37 personnes sont mortes et environ deux tiers des 100000 habitants se sont retrouvés sans abri; à Haïti plus de 2000 personnes sont mortes et des dizaines de milliers sont sans abri. La République Dominicaine, la Jamaïque, Cuba, les Bahamas et la Floride ont aussi été dévastés. Aux États-Unis, les dégâts dans plusieurs états du sud incluant la Floride, l'Alabama, la Georgie, le Mississipi et les Carolines, sont les plus importants de l'histoire.

Une étude publiée en juillet 2003 par l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) attribue la responsabilité, sans examen supplémentaire, au réchauffement global:
"Ces évènements extrêmes records (hautes températures, basses températures, chutes de pluie importantes et sécheresses) correspondent tous aux calculs des moyennes mensuelles et annuelles qui, pour les températures, ont augmenté graduellement durant les 100 dernières années", a dit l'OMM dans une déclaration.
(CNN, 3 juillet 2003, https://www.cnn.com/2003/WEATHER/07/03/wmo.extremes/)

Bien que le réchauffement global soit indubitablement un facteur important, ça n'explique pas complètement ces conditions climatiques extrêmes et inhabituelles.

Guerre climatique

Le développement significatif de l'arsenal de guerre climatique américain, qui est une priorité pour le Ministère de la Défense, n'est pas sujet à débat ni à discussion. Alors que les environnementalistes blâment l'administration Bush pour ne pas avoir signé le protocole de Kyoto, le sujet de la "guerre climatique", c'est à dire la manipulation des tendances climatiques pour une utilisation militaire n'est jamais mentionné.

L'US Air Force a la capacité de manipuler le climat soit dans un but de test, soit pour une utilisation militaire directe. Ces capacités s'étendent au déclenchement d'inondations, d'ouragans, de sécheresses et de tremblements de terre. Ces dernières années, des quantités importantes d'argent ont été allouées par le Ministère de la Défense pour développer et perfectionner davantage ces capacités.

La modification du temps fera partie de la sécurité nationale et internationale et pourrait être accomplie unilatéralement... Elle pourrait avoir des applications offensives et défensives et même être utilisée comme moyen de dissuasion. La capacité de générer des précipitations, du brouillard et des orages sur terre, ou de modifier les conditions dans l'espace, ... et la production de climat artificiel, font partie d'une série de technologies qui peuvent fournir une augmentation substantielle des capacités des États-Unis, ou une dégradation de celles de l'adversaire, pour atteindre la connaissance, la portée et la puissance.(Université de l'Air de l'US Air Force, rapport final AF 2025)

Bien qu'il n'y ait pas de preuve solide que les installations de guerre climatique de l'US Air Force aient été délibérément utilisées pour modifier des tendances climatiques, on peut s'attendre à ce que si ces capacités sont développées pour une utilisation militaire elles feraient au moins l'objet de tests routiniers, de la même façon que les nouvelles armes conventionnelles et stratégiques sont testées.

Inutile de dire que le sujet est un tabou scientifique. La possibilité de manipulation climatique ou environnementale faisant partie d'un programme de l'armée et des services de renseignements, bien que reconnu tacitement, n'est jamais considéré comme pertinent. Les analystes militaires sont muets sur ce point. Les météorologistes n'enquêtent pas sur le sujet, et les environnementalistes restent coincés sur le réchauffement global et le protocole de Kyoto.

Ironiquement, le Pentagone, bien que reconnaissant sa capacité à modifier le climat mondial pour une utilisation militaire, a rejoint le consensus sur le réchauffement global. Dans une étude importante (pdf), le Pentagone a analysé en détail les implications de différents scénarios de réchauffement global.

Le document du Pentagone constitue une opération de camouflage pratique. Aucun mot n'est dit au sujet de son principal programme de guerre climatique: le programme HAARP (High-Frequency Active Auroral Research Program) basé à Gokona en Alaska - géré conjointement par l'US Air Force et l'US Navy.

Tableau 1: conditions climatiques inhabituelles (2003-2004)

Alex, Ivan, Frances, Charley et Jeanne (août-septembre 2004). Quatre ouragans destructeurs et un orage tropical sont apparus à la suite, dans un courte période. Sans précédant dans l'histoire des ouragans dans les Caraïbes, l'île de Grenade a été complètement dévastée: 37 personnes sont mortes et environ deux tiers des 100000 habitants se sont retrouvés sans abri; à Haïti plus de 2000 personnes sont mortes et des dizaines de milliers sont sans abri. La République Dominicaine, la Jamaïque, Cuba, les Bahamas et la Floride ont aussi été dévastés.

Aux États-Unis, les dégâts dans plusieurs états du sud incluant la Floride, l'Alabama, la Georgie, le Mississipi et les Carolines, sont les plus importants de l'histoire.

Brésil, mars 2004: le premier ouragan à s'être formé dans l'Atlantique sud a frappé le Brésil avec des vents de 145 Km/h et causé une douzaine de morts. "Les météorologistes se sont grattés la tête de stupéfaction quand le tourbillon familier de nuages, complet avec un oeil bien définit, est apparu dans un bassin océanique où aucun n'avait été observé auparavant". (WP, 19 septembre 2004)

Japon, Chine et la péninsule coréenne: "Le Japon a subit le plus grand nombre de typhons depuis que les relevés existent, et les orages - qui ont frappé au rythme d'un par semaine pendant la plus grande partie de l'été - ont infligé des dégâts à Taïwan, en Chine et dans la péninsule coréenne".

Chine, août 2004: Le typhon Rananim, le pire en 48 ans, a tué au moins 164 personnes et blessé plus de 1800 dans la province de Zhejiang. Rananim est confirmé par les autorités météorologiques chinoises comme étant le plus puissant à frapper le continent chinois depuis 1956. On estime qu'il a perturbé la vie d'environ 13 millions de personnes

États-Unis, mai 2003: 562 tornades ont frappé les États-Unis, le plus grand nombre depuis que les relevés existent, surpassant de loin le maximum mensuel de 399 en juin 1992.
(CNN, 3 juillet 2003, https://www.cnn.com/2003/WEATHER/07/03/wmo.extremes/)

Inde, début 2003: une vague de chaleur avant la mousson a entraîné des températures comprises entre 45 et 49°C, tuant plus de 1400 personnes.

Sri Lanka: "de fortes pluies dues au cyclone tropical 01B ont aggravé les conditions déjà humides, causant des inondations, des glissements de terrain et 300 victimes".

L'Europe de l'ouest, en été 2003, a connu des températures extrêmement élevées. "La Suisse a connu son mois de juin le plus chaud depuis au moins 250 ans alors que les températures moyennes dans le sud de la France étaient entre 5 et 7°C plus chaudes que la moyenne à long terme. L'Angleterre et le Pays de Galles ont aussi connu leur mois le plus chaud depuis 1976".

Il y a plusieurs explications traditionnelles au sujet du changement de temps et de climat; aucune d'entre elles n'explique complètement, en termes de référence, les occurrences extrêmement inhabituelles et erratiques du climat, sans mentionner le nombre de victimes et la dévastation, qui ont mené à la déstabilisation de zones agricoles entières et d'éco-systèmes. Inutile de dire que ces explications ne parlent jamais de la modification du climat pour une utilisation militaire.

Manipulation du climat par les militaires américains: le programme HAARP

Le programme HAARP basé à Gokona en Alaska existe depuis 1992. Il fait partie d'une nouvelle génération d'armements sophistiqués géré par l'Initiative de Défense Stratégique (SDI). Opéré par le Conseil d'Administration du Laboratoire de Recherche sur les Véhicules Spatiaux de l'Air Force, HAARP consiste en un système d'antennes puissantes capable de créer "des modifications locales contrôlées de l'ionosphère" (la couche supérieure de l'atmosphère):
"(HAARP sera utilisé) pour induire un faible changement localisé de la température de l'ionosphère afin que les réactions physiques résultantes puissent être étudiées par d'autres instruments situés soit sur le site de HAARP soit à proximité" (d'après le site internet de HAARP).

Nicholas Begich - activement impliqué dans la campagne publique contre HARRP - le décrit comme:
"Une technologie de rayonnement d'ondes radio super puissantes qui fait monter des parties de l'ionosphère en concentrant un faisceau et réchauffant ces zones. Les ondes électromagnétiques rebondissent alors sur terre et pénètrent tout - vivant et mort".
(Pour plus de détails voir Michel Chossudovsky, https://www.globalresearch.ca/articles/CHO201A.html)

La scientifique mondialement reconnue, le Docteur Rosalie Bertell, décrit HAARP comme "un gigantesque radiateur qui peut causer d'importants bouleversements dans l'ionosphère, ne créant pas seulement des trous mais de longues incisions dans la couche protectrice qui empêchent les radiations mortelles de bombarder la planète". (Cité par Chossudovsky)

D'après Richard Williams, physicien et consultant au Laboratoire David Sarnoff à Princeton:
HAARP constitue "un acte irresponsable de vandalisme global". Lui et d'autres craignent une seconde étape secrète où HAARP "rayonnerait beaucoup plus d'énergie dans l'ionosphère. Ça pourrait produire une perturbation grave de l'atmosphère supérieure à un endroit, qui produirait des effets qui s'étendraient rapidement autour de la terre pour des années".
(Cité par Scott Gilbert, guerre environnementale et politique étrangère américaine: l'arme de destruction massive ultime, https://www.globalresearch.ca/articles/GIL401A.html)

HAARP a été présenté à l'opinion publique comme un programme de recherche scientifique et académique. Les documents de l'armée américaine semblent cependant suggérer que l'objectif principal de HAARP est "d'exploiter l'ionosphère pour les besoins du Ministère de la Défense". (Cité par Chossudovsky)

Sans faire référence explicitement au programme HAARP, une étude de l'US Air Force fait mention de l'utilisation de "modifications induites de l'ionosphère" comme un moyen d'altérer les tendances climatiques ainsi que de perturber les communications et les radars ennemis.

HAARP a aussi la capacité de déclencher des pannes du réseau électrique et de le perturber dans des régions entières.

Une analyse des déclarations émanant de l'US Air Force montre l'impensable: la manipulation secrète des tendances climatiques, des systèmes de communication et des réseaux électriques comme une arme de guerre globale, permettant aux États-Unis de perturber et de dominer des régions entières du monde.

Guerre climatique : un filon pour les sociétés

HAARP est opérationnel depuis le début des années 90. Son système d'antennes à Gakona, Alaska, était à l'origine basé sur une technologie brevetée par Advanced Power Technologies Inc. (APTI), une filiale de Atlantic Ritchfield Corporation (ARCO). La première phase de l'Instrument de Recherche Ionosphérique (IRI) a été complétée par APTI. Le système d'antennes IRI a été d'abord installé en 1992 par une filiale de British Aerospace Systems (BAES) en utilisant le brevet de l'APTI. Les antennes rayonnent dans l'atmosphère en utilisant un ensemble d'émetteurs haute-fréquence.

En 1994, ARCO a vendu sa filiale APTI, y compris les brevets et le contrat de construction de la seconde phase, à E-Systems, une entreprise militaire high-tech mystérieuse ayant des liens avec la CIA.
(https://www.crystalinks.com/haarp.html)

E-Systems est spécialisé dans la production d'équipement de guerre électronique, d'appareils de navigation et de reconnaissance, y compris des "appareils d'espionnage hautement sophistiqués":

E-Systems est l'un des plus gros fournisseurs mondiaux de renseignements, travaillant pour la CIA, les organisations de renseignements de la défense et autres. 1.8 milliards de $ de leur ventes annuelles proviennent de ces organisations, dont 800 millions pour des projets noirs, si secrets que même le congrès américain n'est pas informé sur comment l'argent est dépensé. (https://www.earthpulse.com/haarp/vandalism.html)

"La société a équipé des projets tels que le Plan Doomsday (le système qui permet au président de gérer une guerre nucléaire) et l'Opération Desert Storm".
(Princeton Review, https://www.princetonreview.com/cte/profiles/internshipGenInfo.asp?internshipID=998)

Avec l'achat de APTI, E-Systems a acquis la technologie de guerre climatique stratégique et les droits des brevets, y compris le brevet américain n° 4686605 de Bernard J. Eastlund intitulé "Méthode et appareil pour altérer une région de l'atmosphère, de l'ionosphère et/ou de la magnétosphère de la terre".

Il est utile de mentionner que les brevets Eastlund/APTI étaient basés sur les recherches du scientifique yougoslave Nicola Tesla (dont beaucoup d'idées ont été volées par des entreprises américaines).
(Voir Scott Gilbert, guerre environnementale et politique étrangère américaine: l'arme de destruction massive ultime, https://www.globalresearch.ca/articles/GIL401A.html)

Eastlund a décrit cette technologie mortelle comme capable de:
"causer... une interruption totale des communications sur une grande portion de la terre... la destruction de missiles ou d'avions, la déflexion ou la confusion... la modification du climat...".
(https://www.wealth4freedom.com/truth/12/HAARP.htm)

Sans surprise, le brevet avait été précédemment scellé par un ordre de secret du gouvernement.

À peine un an après l'achat de la technologie de guerre climatique d'APTI par E-Systems, E-Systems a été racheté par Raytheon, le quatrième plus gros fournisseur de l'armée américaine. Avec cette acquisition au moyen d'un tour de passe-passe financier, Raytheon devint la plus grosse entreprise mondiale d'"électronique de défense".

Pendant ce temps, ARCO qui avait vendu APTI à E-Systems, avait été racheté par le consortium pétrolier BP-Amoco, intégrant ainsi la plus grosse compagnie pétrolière du monde (BP).

Raytheon, par sa filiale E-Systems, possède maintenant les brevets utilisés pour développer l'installation de guerre climatique HAARP à Gakona, Alaska. Raytheon est aussi impliqué dans d'autres domaines de la recherche climatique pour une utilisation militaire, incluant les activités de sa filiale en Antarctique, Raytheon Polar Services.

"Posséder le temps": vers l'étape d'extension finale

Le réseau d'antennes et d'émetteurs HAARP devait être construit en plusieurs phases distinctes:
(https://www.haarp.alaska.edu/haarp/phases.html)
Developmental Prototype (DP) (voir https://www.haarp.alaska.edu/haarp/dp.html)
Filled DP (FDP),
Limited IRI (LIRI)
Full size or final IRI (FIRI).
(voir https://www.haarp.alaska.edu/haarp/fdp.html)

Sous l'administration Clinton, le "Filled Developmental Prototype" (FDP), à savoir un système composé d'un réseau de 48 antennes connectées à des émetteurs, a été installé et achevé sur l'installation HAARP en 1994 (voir aussi la figure 1 ci-dessous). Pour le Developmental Prototype (DP) initial, seulement 18 des 48 émetteurs avaient été connectés.

Dans une interview de 1997, Bernard Eastlund a décrit ce réseau d'antennes au stade FDP comme "le plus grand réchauffeur ionosphérique jamais construit".

Ce système de 48 antennes cependant, bien que totalement opérationnel, n'était pas, d'après Eastlund, suffisamment puissant (en 1997) "pour concrétiser les idées de ses brevets".
"Mais ils vont y arriver", a-t-il déclaré. "C'est un appareil très puissant. Spécialement si ils passent à l'étape d'extension".
(Cité par Scott Gilbert, voir aussi https://www.emagazine.com/january-february_1997/0197currhaarp.html)

Cette "étape d'extension finale" imaginée par Eastlund, qui fournira la capacité maximale pour manipuler les tendances climatiques mondiales, a maintenant été atteinte.

Sous l'administration Bush, le principal partenaire de Raytheon (qui possède les brevets) dans les étapes de construction et de développement du réseau d'antennes HAARP est British Aerospace Systems (BAES), qui a été impliqué dans l'installation initiale du réseau d'antennes au début des années 90.

Le contrat de plusieurs millions de dollars a été accordé par le Bureau des Recherches Navales à BAES en 2003, par l'intermédiaire de sa filiale américaine BAE Systems Advanced Technologies Inc. Le contrat a été signé à peine deux mois avant l'invasion anglo-américaine de l'Irak.

Utilisant la technologie de Raytheon, BEAS devait développer l'Instrument de Recherche Ionosphérique de HAARP (IRI) à sa capacité maximale, "taille définitive ou IRI final (FIRI)".

En avril 2003, BAE Systems Advanced Technologies a sous-traité la production et l'installation des antennes à Phazar Corp (https://www.phazar.com), une société spécialisée dans les antennes sophistiquées pour utilisation militaire (Phazar possède Antenna Products Corporation of Mineral Wells, Texas, https://www.antennaproducts.com). La production et l'installation de 132 antennes en dipôle croisé pour le site HAARP ont été confiées à Phazar.
(https://www.antennaproducts.com/News%20Release%2004-18-03.pdf)

Un an plus tard, en avril 2004, la phase finale d'extension de l'installation HAARP était lancée (Ministère de la Défense, 19 avril 2004). Cette phase consistait à équiper les 180 antennes avec des émetteurs haute-fréquence. Un autre contrat lucratif a été accordé à BAE Systems, cette fois pour 35 millions de $.

En juillet 2004, Phazar avait livré et installé les 132 antennes en dipôle croisé, y compris la structure de support des antennes et des produits pour les réflecteurs au sol, au site HAARP, portant le nombre d'antennes de 48 à l'étape FDP à 180 (voir tableau 2).

Pendant ce temps, BAE Systems avait conclu un contrat avec la société d'électronique de défense basée à Jersey, DRS Technologies, Inc, pour un accord de sous-traitance de 11.5 millions de $ pour la production et l'installation des émetteurs haute-fréquence du réseau d'antennes HAARP.
(voir https://www.drs.com/press/archivelist.cfm?PRESS_RELEASE_ID=1529&preview=1 et Business Wire, 15 Juin 2004)
DRS est spécialisé dans une variété de produits d'avant garde pour l'armée américaine et les agences de renseignement.
(https://www.drs.com/corporateinfo/index.cfm).

D'après son contrat avec BAE Systems Information et Electronic Warfare Systems à Washington D.C., DRS doit construire et installer "plus de 60 émetteurs doubles de 10 Kilowatt modèle D616G" pour être utilisés avec le système d'antennes de HAARP (on ne sait pas, d'après les déclarations de la société, si la totalité des 180 antennes seront équipées d'un émetteur, amenant le système à sa capacité totale IRI).

La livraison et l'installation doivent être complétées avant juillet 2006. Bien que HAARP soit décrit comme un "projet de recherche", la production des émetteurs a été confiée au groupe C41 (" Commande, Contrôle, Communications, Informatique et Renseignements") de DRS.

 
02 suivante