L'humanité
ne pourrait pas exister sans lui - Dans un projet
extraordinaire qui souligne les implications catastrophiques
du changement de climat, les scientifiques veulent maintenant
limiter l'influence de la source de vie qu'est le soleil
pour sauver l'humanité de sa plus grande menace:
le réchauffement global.
Des discussions clés impliquant les plus grands
experts climatiques du gouvernement ont produit des
propositions pour construire un énorme bouclier
aux limites de l'espace qui détournerait les
rayons du soleil et stabiliserait le climat.
D'après ces projets, des
centaines de milliers de tonnes d'"éparpilleurs"
métalliques seraient éjectés dans
l'atmosphère supérieure. De plus,
des milliards de minuscules ballons pourraient servir
comme seconde barrière pour bloquer les rayons
de l'étoile la plus proche de la terre.
Sur terre, des réservoirs géants contenant
de l'eau salée pourraient être construit
pour compenser la montée du niveau de la mer
causée par la fonte de la calotte polaire. Les
océans également seraient modifiés
pour faire face à la température de plus
en plus chaude de la planète. D'énormes
machines flottantes pour fabriquer des nuages seraient
éparpillées à la surface alors
qu'en-dessous de grandes plantations d'algues seraient
cultivées pour absorber les gaz à effet
de serre de l'atmosphère.
Les théories ont été débattues
par les plus éminents climatologues britanniques
la semaine dernière à Cambridge au cours
d'une réunion pour analyser les dernières
théories pour s'attaquer au problème du
réchauffement de la planète. Parmi eux,
le chef scientifique du gouvernement, Sir David King,
qui a averti la semaine dernière que le changement
de climat était le plus grave problème
auquel la civilisation était confrontée.
Le professeur John Schellnhuber, ancien conseiller
en chef sur l'environnement du gouvernement allemand
et directeur du principal groupe de scientifiques du
climat britanniques a déclaré au centre
Tyndall: "ce sont des idées exotiques et
nous devrons probablement trouver le bon mélange.
Mais le problème n'a pas disparu, nous pensons
donc que cette analyse arrive juste à temps.
La politique actuelle sur le climat semble ne pas fonctionner.
Nous ne disons pas que nous avons la baguette magique,
mais c'est une situation désespérée
et les gens devraient commencer à penser à
des moyens non conventionnels. Des projets préventifs
à grande échelle sont nécessaires."
Les environnementalistes maintiennent que les solutions
sont si radicales qu'elles servent seulement à
souligner que les gouvernements ne sont pas préparés
pour faire face à la menace. La semaine dernière,
des chercheurs ont prédit qu'un
quart des espèces animales terrestres et des
plantes disparaîtront à cause du réchauffement
global dans les 50 prochaines années.
Les scientifiques cependant soutiennent que jusqu'à
ce que les États-Unis et la Russie ratifient
les agréments internationaux pour limiter les
émissions de gaz à effet de serre, ils
auront peu d'autres choix
que d'explorer de nouvelles méthodes pour sauver
la planète.
Les solutions technologiques extrêmes incluent
le déploiement de dizaines de milliards de plaquettes
métalliques ultra-minces de moins d'1 cm de large
dans l'orbite basse de la terre au moyen de fusées.
Elles seraient spécialement construites pour
permettre aux rayons venant de l'espace de passer et
en même temps absorberaient une quantité
significative d'énergie solaire avant de la renvoyer
dans l'espace. Elles seraient conçues pour rester
en place pendant un siècle.
Des solutions similaires incluent le
placement par des avions d'énormes filets de
grillages métalliques ultra-fins dans l'atmosphère
supérieure pour empêcher les rayons du
soleil d'atteindre la terre. Ou des millions
de ballons métallisés sous pression -
similaire à ceux des enfants , bien que beaucoup
plus petits - seraient remplis avec de l'hélium
et relâchés pour qu'ils atteignent la stratosphère,
10 Km au-dessus de la terre. Piégés en
l'air, ils y resteraient pendant environ 5 ans avant
de retomber sur terre et d'être remplacés.
Toutes les méthodes sont conçues pour
bloquer environ 1% des rayons solaires, suffisant pour
protéger au moins 1 million de Km2 de la terre
et refroidir significativement la planète.
L'inspiration vient de l'étude des effets des
éruptions volcaniques en Indonésie en
1814. Pendant ces explosions, suffisamment de matière
a été crachée dans l'atmosphère
supérieure pour que les températures chutent
jusqu'à 30% pendant presque 3 ans, à peu
près l'augmentation prédite par certains
à la fin du siècle.
Les académiciens du Lawrence
Livermore National Laboratory en Californie,
qui ont parlé aux scientifiques du gouvernement
du projet de plusieurs milliards de livres, prétendent
que ça augmentera les récoltes, parce
que les plantes seront moins endommagées par
les rayons nocifs du soleil. Le projet créerait
des levers et des couchers de soleil plus spectaculaires
et un ciel d'un bleu plus profond et réduirait
les risques de cancer pour les baigneurs et les enfants.
Pomper des nutriments dans les océans est une
autre arme considérée. Ceci améliorerait
la croissance des vastes champs d'algues pour absorber
le dioxyde de carbone de l'atmosphère. Les scientifiques
croient que le "fertilisation des océans
à grande échelle" pourrait agir comme
un substitut à la disparition des forêts,
qui agissent comme une gigantesque éponge absorbant
le dioxyde de carbone de l'air.
Les énormes machines flottantes à fabriquer
des nuages pourraient aussi devenir une caractéristique
des océans. Ces engins alimentés par l'énergie
solaire pulvériseraient des gouttes d'eau de
mer d'une taille précise dans le ciel pour aider
à la formation de nuages à basse altitude.
D'autres idées considérées incluent
le stockage souterrain du dioxyde de carbone. Le militant
du climat Roger Higman, des Amis de la Terre, a déclaré:
"le changement de climat est la plus grave menace
environnementale à laquelle le monde fait face.
Il est important pour les scientifiques d'explorer des
moyens imaginatifs pour s'attaquer à ses impacts,
mais les solutions techniques ne doivent pas être
utilisés comme une excuse pour éviter
de réduire l'augmentation des niveaux de gaz
à effet de serre."
Cette semaine, le gouvernement annoncera comment il
propose d'implémenter les parties les plus significatives
de la législation sur le changement de climat
depuis le protocole de Kyoto, le projet européen
d'échange d'émissions de gaz à
effet de serre.
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