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Les chemtrails sont au-dessus de Las Vegas
 

Source: The Las Vegas Tribune 9 septembre 2005
https://www.lasvegastribune.com/20050909/headline4.html

Les chemtrails sortent du placard?
Marcus K. Dalton - Tribune Media Group

Le mois dernier la Tribune a présenté une histoire en deux parties intitulée "les chemtrails sont au-dessus de Las Vegas", où nous avons rapporté l'épandage à dessein de matériaux nocifs dans le ciel. Avant notre histoire, les observations de chemtrails se produisaient chaque jour, puis soudainement toute l'activité des chemtrails dans le sud du Nevada a cessé.

L'apparence de tels "chemtrails" est nettement différente de celle des traînées de condensation normales laissées par les avions de ligne. La différence est que, alors que les traînées de condensation sont composées de vapeur d'eau qui se dissipe rapidement, les "chemtrails" persistent plus longtemps et s'étendent petit à petit pour finalement couvrir le ciel d'une fine brume.

Presque 7 ans après que les "étalements" intensifs de panaches blancs persistants et s'étendant en barbouillant le ciel au-dessus de l'Amérique du nord ont été rapportés, l'Europe est indignée et Washington pourrait avouer ce qu'il en est des chemtrails.

"Au moins, la Maison Blanche aura bientôt une agence de contrôle du climat légitime pour finalement "blanchir" une des plus grosses escroqueries jamais perpétrées", écrit le chercheur William Thomas dans l'édition du 17 août de Convergence Weekly.

Introduit au sénat des États-Unis le 1° mars 2005, le projet de loi S517 demande qu'un "Conseil de Recherche et de Renseignement sur la Modification du Climat" commence officiellement ses opérations en octobre 2005. Une fois approuvé comme on s'y attend, cette loi rendra les altérations chimiques de l'atmosphère légales dans tout le ciel des États-Unis.

D'après William Thomas, moins de deux semaines avant que le projet soit présenté, des lecteurs ont écrit "d'ici dans les montagnes du nord de la Georgie" à propos de la pire journée d'épandage qu'ils aient jamais vu. "Pas un seul jour pendant les deux derniers mois nous n'avons eu un ciel bleu avec des nuages normaux. Même les nuages normaux... sont mélangés avec quoi que ce soit comme saloperie qui sort de ces avions blancs dont les moteurs ne font pas de bruit, même quand ils volent suffisamment bas pour qu'on voit qu'il n'y a aucune identification sur l'avion".

Des chercheurs indépendants ont révélé que les "chemtrails" contiennent une quantité de poisons cancérigènes incluant du dibromure d'éthylène (EDB) - une substance servant d'additif à l'essence et au kérosène mais aussi un pesticide interdit. On a établi un lien entre le dibromure d'éthylène et des dommages aux reins et au foie et il est un immunosuppresseur et un irritant des poumons. Malgré les dangers potentiels et le nombre croissant de citoyens inquiets, il y eu un silence complet des médias sur le sujet.

Spécialement inquiétante pour les résidents des communautés aspergées abondamment comme Las Vegas, la "maladie des chemtrails", associée avec les journées d'épandages intensifs, entraîne les gens à se plaindre de "grippe" et de réactions allergiques aiguës plusieurs mois après la fin de la saison de la grippe. Les infections des voies respiratoires supérieures et inférieures et gastro-intestinales sont anormalement élevées dans beaucoup de zones aspergées, ainsi qu'une fatigue démoralisante.

Le site internet de l'US Air Force réfute le "canular des chemtrails" comme existant depuis 1996, "accusant l'Air Force d'être impliquée dans l'épandage au-dessus de la population états-unienne" avec des substances mystérieuses... Le canular des 'chemtrails' a été examiné et réfuté par plusieurs universités établies et accréditées, des organisations scientifiques, et des publications importantes, prétend l'Air Force.

Mais, contrairement au démenti du site de l'Air Force, des scientifiques travaillant à la base de l'US Air Force Wright Patterson ont confirmé au journal de l'Ohio Columbus Alive qu'ils étaient impliqués dans des expériences d'épandage aérien. Une de ces expériences consistait en l'épandage d'oxyde d'aluminium en relation avec le réchauffement global et l'autre en l'épandage de stéarate de baryum qui était lié aux communications militaires sophistiquées.

Faire quelque chose au sujet du climat?

Quels que soient les nouveaux désastres environnementaux apportés par la loi S517, elle facilitera la voie vers l'admission d'un projet suspecté par beaucoup et confirmé par des contrôleurs aériens des plus grands aéroports des États-Unis. Quand et si le public exige que le gouvernement "fasse quelque chose" au sujet du climat extrême frappant leur voisinage, Washington sera capable de répondre "nous le faisons".

Destiné à "développer et implémenter une politique nationale de modification du climat globale et coordonnée", le Conseil a comme tâche de coordonner les initiatives de modification du climat au niveau national et fédéral.

Son mandat direct est d'intensifier la recherche et le développement destinés à élaborer des "modèles, appareils, équipements, matériaux et procédés" expérimentaux pour changer ou contrôler, par "des méthodes artificielles", le développement des nuages et/ou précipitations dans la troposphère. Cette région de l'atmosphère où le climat se forme se situe entre la surface et la stratosphère et commence à 10000 mètres.

"Les modificateurs fédéraux du climat superviseront maintenant directement les opérations d'ensemencement de nuages actuellement pratiquées au-dessus de douzaines d'états pour augmenter les chutes de pluie et de neige pour les besoins de l'irrigation, des centrales électriques et des loisirs hivernaux. Alors que les sécheresses s'intensifient sous l'attaque de produits chimiques absorbant l'humidité distribués derrière des avions destructeurs d'ozone et que l'avenir des villes est emporté par des inondations soudaines et rapides déclenchées par le bricolage de l'atmosphère dans le but d'induire de la pluie, ces désastres non naturels et autres effets 'involontaires' de la modification du climat seront 'étudiés' de près par le Conseil nouvellement créé", dit Thomas.

Mais aucune étude n'a été publiée sur les implications de l'altération à grande échelle de l'équilibre calorifique de régions atmosphériques.

Et, malgré l'apparence de la loi S517, la modification du climat à grande échelle est interdite par la Convention sur la Modification de l'Environnement des Nations-Unies signée par Washington en 1970.

Les chemtrails aujourd'hui

Pendant ce temps, les récents épandages intensifs de "chemtrails" au-dessus de Las Vegas et ailleurs dans le ciel nord-américain se sont atténués. Une autre ancienne "zone chaude" d'épandages, Santa Cruz, Californie, continue à rapporter un ciel bleu et clair non marqué par les affreux gribouillages des avions.

Les canadiens aussi remarquent ce qui se passe. En juin 2005, de grands graffitis peints à la bombe sur un pont très fréquenté avisait les automobilistes: "réveillez vous, regardez en l'air, les chemtrails sont partout!"

Un initié de l'US Air Force parle

Un initié haut placé en activité a décrit à William Thomas de nouvelles missions de "combat environnemental" déjà menées par des Hercules C-130 spécialement équipés qui peuvent être rechargés, ré-alimentés, et relancés en seulement 10 minutes pour continuer leur assaut sur les violents orages affectant les communautés états-uniennes. Dirigés par des pilotes habituels de l'Air Force, ces "vols scientifiques" ont à bord des météorologues qui notent minutieusement le résultat de chaque mission.

"Les gros orages et les ouragans nécessitent une grande quantité de produits chimiques absorbant pour réduire leur pouvoir destructif", a dit l'initié à Thomas. "Pour obtenir les rotations rapides nécessaires pour achever leurs missions, les C-130 s'arrêtent sur la piste et commencent immédiatement à refaire le plein pendant que le container de pulvérisation est enlevé. Dès qu'il est sorti de l'avion, un camion en attente pousse un container de produits chimiques d'ensemencement de la taille d'un semi-remorque par la rampe abaissée à l'arrière de l'avion, où il est glissé à l'intérieur sur des rails comme dans un gigantesque distributeur de soda".

L'initié de l'US Air Force a ajouté que d'autres missions d'épandage répandent des chemtrails (de baryum) pour faciliter la cartographie radar 3D du continent entier. Il a aussi déclaré que l'Air Force aspergeait les fronts orageux "depuis longtemps". L'intérêt principal de l'armée, a-t-il ajouté, est l'expérimentation dans le but d'obtenir le contrôle du climat pour une utilisation militaire.

Est ce que l'Air Force a aspergé le premier ouragan de l'année dans les Caraïbes, où la partie ouest s'est désagrégée juste avant qu'il n'atteigne le Texas? "Il n'y a pas de raison pour qu'ils ne le fassent pas", a répondu l'initié de l'US Air Force.

Mais les C-130 à turbopropulseur ne seraient pas forcément utilisés pour essayer d'influencer les ouragans qui libèrent plus d'énergie que tous les arsenaux atomiques combinés. Se référant au Boeing 757 et 767 récemment modifiés pour l'épandage aérien, l'initié de l'Air Force a dit à William Thomas: "nous les avons, mais je ne peux pas en parler".

Il a ajouté que beaucoup de personnes de l'Air Force "sont au courant de William Thomas" et de ses enquêtes sur les chemtrails. L'initié de l'Air Force a confirmé que ce journaliste "avait raison la plupart du temps" sur l'application et le but derrière les chemtrails, mais ne développerait pas sur mon enquête.

Et maintenant une indignation européenne

Pendant ce temps, la controverse des chemtrails secoue l'Europe après une série d'articles par le journaliste suisse indépendant Gabriel Stetter dans le magazine scientifique populaire allemand Raum+Zeit (Espace et Temps), dont le tirage est d'environ 50000.

Le premier article de Stetter, "Ciel Blanc", a créé un cauchemar dans les relations publiques de Greenpeace quand il a informé les lecteurs en janvier 2004 sur comment "des milliers de personnes ont été profondément choqué quand elles ont réalisé, et ont été informé par Greenpeace en Allemagne, Suisse et Autriche que pour une raison ou une autre Greenpeace n'était pas intéressé en quoi que ce soit par la question des chemtrails".

Le gouvernement suisse a aussi subi la pression du public pour expliquer les échiquiers peints dans le ciel. Le 5 mars 2004, le département de l'environnement à Berne a répondu à une requête de Rudolf Rechsteiner, un membre social-démocrate du parlement, admettant que "un certain nombre d'idées existent qui montrent comment il serait possible de réduire le réchauffement global par des moyens techniques, au moins à court terme".

Mais ces idées, s'est empressé d'ajouté le bureau du gouvernement, "ne sont pas plus que théoriques. Nous ne sommes pas au courant d'applications pratiques de ces méthodes, chez nous ou à l'étranger".

Dix jours plus tard, l'expert du transport et du climat de Greenpeace Suisse Cyrill Studer a écrit une note interne assurant ses collègues que bien qu'il ait "entendu parler du phénomène chemtrails", pour l'instant Greenpeace "ne donnera pas suite au thème des chemtrails".

Mais à l'extérieur des bureaux de Greenpeace, la controverse a continué. Le 11 juin, la porte parole de Greenpeace Allemagne Kristine Läger a dit aux électeurs inquiets: "l'idée de réduire le réchauffement global en mettant des produits chimiques dans l'atmosphère existe depuis longtemps. Il y a diverses propositions dans ce sens, suggérant que les produits chimiques devraient être répandus par un organisme indépendant et qu'ils devraient être mélangés au carburant des avions commerciaux ordinaires. Que de telles propositions aient atteint le point de réalisation pratique en Allemagne est fortement douteux. En ce qui nous concerne, jusqu'à maintenant il n'y a aucune indication par la recherche et l'observation du temps et du climat que ces soit-disant chemtrails existent. Nous ne sommes pas non plus au courant de projets qui auraient été réalisés en pratique. Selon toutes probabilités, ça ne se produit pas".

"Eh bien, en supposant que le mot 'chemtrails' apparaisse imprimé dans le magazine de Greenpeace", spécule Stetter, "combien de dizaines de milliers de personnes en plus regarderaient en l'air le ciel et s'apercevraient que la supposée "proposition" utopique a depuis longtemps fait son chemin, passant de "tests d'épandage" à une opération à long terme d'étalement systématique de couverture nuageuse au-dessus de l'Europe entière.

À Bâle, Gabriel Stetter a cité un sondage d'opinion sans en indiquer la provenance montrant que, dans cette "forteresse" des adeptes des chemtrails, une personne sur dix "en a déjà entendu parler malgré le silence total des médias. Plusieurs milliers de personnes dans la ville prospère située dans un coude du Rhin savent que le phénomène des chemtrails suggère que quelque chose de grave se passe".

Fin des adhésions?

"L'inquiétude à cause des chemtrails qui sont visibles partout dans le ciel au-dessus de Bâle avait fait se tourner vers Greenpeace des activistes anti-nucléaires vétérans et des militants pour le bien-être animal ou contre la pollution par les ondes électromagnétiques. Mais une douloureuse expérience les attendait tous. On leur a refilé les mêmes réponses insatisfaisantes que les états-uniens inquiets sont fatigués d'entendre. Les conséquences du manque d'intérêt de Greenpeace envers ces anciens activistes aisés ont été la résiliation de leur adhésion de longue date, le retrait de leur héritage, et la retenue des paiements à Greenpeace jusqu'à nouvel ordre", dit Stetter.

Comme Brian Holmes l'a noté sur son site web, www.holmestead.ca (en anglais), le n° 131 d'octobre 2004 de Raum+Zeit contenait plusieurs pages de lettres de lecteurs répondant positivement au premier article de Stetter dans le n° 127. "Plusieurs de ces lettres sont illustrées de photos en couleur fournies par les lecteurs eux-mêmes".

Le Parlement allemand admet l'existence des chemtrails

Une ancienne membre de la direction de Greenpeace Allemagne y ayant travaillé 6 ans, Monika Griefahn, dirigeait le Comité pour la Culture et les Médias du Parlement fédéral allemand quand elle a répondu a une lettre de deux contestataires des chemtrails en juillet 2004 déclarant: "je suis fondamentalement en accord avec vos inquiétudes. Au lieu de faire un effort concerté et déterminé pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à travers le monde, divers genres d'expériences sont effectuées dans l'atmosphère de la terre dans le but de guérir les symptômes".

Dix jours plus tard, l'expert du climat et des transports Cyrill Studer, de Greenpeace Suisse, a écrit une note interne assurant ses collègues que bien qu'il ait "entendu parler du phénomène chemtrails", pour l'instant Greenpeace "ne donnerait pas suite au thème des chemtrails".

Mais à l'extérieur des bureaux de Greenpeace, la controverse a continué. Le 11 juin la porte parole de Greenpeace Allemagne, Kristine Läger, a parlé de l'inquiétude sur la toxicité potentielle, la parlementaire a continué en disant: "cependant, d'après ce que je sais, l'ampleur de leur utilisation est jusqu'à présent minimale".

"Enfin!", a annoncé Stetter dans le magazine scientifique allemand. "Nous y voilà. Dans le ciel allemand, comme nous le dit le membre social-démocrate du Parlement Monika Griefahn, des composés d'aluminium et de baryum sont répandus, comme des dizaines de milliers de citoyens inquiets l'ont observé, documenté, et amèrement déploré".

Remerciant l'honorable Monika Griefahn pour son courage, Stetter a suggéré: "Peut être qu'un jour des statues de politiciens comme Monika Griefahn ou le membre du Congrès également courageux Dennis Kucinich, orneront de leur splendeur de marbre les parcs allemands ou états-uniens à nouveau verdoyant".

"Ce serait bien", écrit Thomas, "mais le tollé public en Europe devra s'étendre à l'Amérique du nord pour que nous puissions arrêter cette pollution massive, illégale et continuelle de l'air et de l'atmosphère".

 
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