Guerre climatique?
De nouvelles preuves suggèrent que les USA et
la Russie sont entraînées dans une course
illégale pour exploiter la puissance des ouragans
et des tremblements de terre
8 octobre 2005
Par le Daily Express 16 juillet 2005
L'énorme nuage en forme de champignon s'élevait
vers le ciel, le capitaine était saisi par la
peur, croyant que son avion allait être englouti
par les retombées d'une explosion nucléaire.
Après avoir déclaré son avion en
perdition et ordonné à son équipage
de mettre les masques à oxygène, le pilote
expérimenté a eu la présence d'esprit
d'enregistrer que le nuage mesurait environ 320 Km de
diamètre et était surmonté d'une
lueur étrange, comme il n'en avait jamais vu
auparavant. Finalement, il s'éleva sans danger
dans l'atmosphère, laissant l'avion et ses passagers
continuer sans dommage son voyage d'Anchorage, en Alaska,
vers Tokyo.
Mais bien en-dessous, une flotte de bateaux de pêche
naviguant entre le Japon et l'Union Soviétique
était arrosée par une averse violente
mais de courte durée avant que le ciel ne s'éclaire
soudainement. Des tests nucléaires et une activité
volcanique ont plus tard été écartés
mais les scientifiques ont conclu que ce n'était
pas un phénomène naturel. Plus de deux
décennies plus tard la suspicion existe toujours
que l'équipe de pilotes stupéfaits et
les pêcheurs ont été témoins
en 1973 d'une sinistre expérimentation de la
Guerre Froide, dans laquelle les eaux de la mer du Japon
ont été envoyées dans l'air pour
créer des nuages et de la pluie.
Des dossiers du gouvernement britannique, qui viennent
juste d'être dévoilés par les Archives
Nationales, montrent que dans les années 70 il
y avait une méfiance profonde entre les deux
super-puissances au sujet de la guerre environnementale.
Les documents révèlent qu'à le
fois les USA, qui dominaient ce domaine, et l'Union
Soviétique, avaient des programmes militaires
secrets ayant pour but de contrôler le climat
mondial. "Avant l'année 2025, les États-Unis
posséderont le temps" se serait vanté
un scientifique.
Depuis, un traité des Nations-Unies qui interdit
la guerre environnementale, comme déclencher
des tremblements de terre, faire fondre les calottes
glaciaires et altérer le climat, a été
signé. Mais certains experts croient que les
travaux clandestins pour créer l'arme de destruction
massive ultime continuent.
Ces affirmations sont écartées par les
sceptiques comme des théories de complot délirantes
du genre qu'on peut trouver dans les films de James
Bond, mais il y a de plus en plus de preuves que les
limites entre la science fiction et les faits deviennent
plus floues. Les américains admettent maintenant
qu'ils ont investi 12 millions de livres pendant cinq
ans durant la guerre du Vietnam sur "l'ensemencement
de nuages" - créant délibérément
des pluies torrentielles pour ruiner les cultures de
l'ennemi et détruire les routes de ravitaillement
de la piste d'Ho Chi Minh, dans une opération
appelée Projet Popeye.
On prétend que la pluviosité a été
augmentée d'un tiers dans les zones ciblées,
faisant de l'arme de manipulation du climat un succès.
À l'époque, les officiels du gouvernement
ont dit que la région était sujette à
de fortes pluies.
Cependant, ce genre d'expérience pour créer
la pluie n'avait rien de nouveau. En Angleterre, il
est présumé qu'avant les inondations dévastatrices
de Lynmouth dans le Devon en 1952, la Royal Air Force
avait conduit des tests secrets de création de
la pluie. Des avions ont aspergé les nuages avec
de l'iodure d'argent, sur laquelle des gouttelettes
d'eau se formaient, devenaient plus lourdes et finalement
tombaient au sol en pluie. Dans les 12 heures suivantes,
il est tombé 23 cm d'eau - 250 fois la quantité
normale pour le mois d'août - et 35 personnes
ont été tuées.
L'ancien membre du parlement du Devon du nord, Tony
Speller, alors un soldat âgé de 22 ans
qui a aidé les équipes de secours, a cherché
des réponses du Ministère de la Défense.
"Je n'ai aucun doute qu'ils ensemençaient
dans cette région parce qu'il y a des registres
de la RAF pour le prouver", dit il maintenant.
"Bien sur le Ministère de la Défense
a nié toute connaissance mais ça ne veut
pas dire que ce n'est pas arrivé".
Speller, maintenant âgé de 76 ans, ajoute:
"je doute que nous saurons un jour la vérité".
Les premiers travaux sur le contrôle du climat
étaient rudimentaires et imprévisibles
mais on prétend que les américains et
les russes ont continuer à expérimenter
derrière des portes closes même après
le traité d'interdiction des Nations-Unies au
milieu des années 80, et les deux possèdent
maintenant des systèmes sophistiqués qui
sont capables de contrôler le temps - avec des
résultats potentiellement dévastateurs.
Aux États-Unis, la technologie a été
développée avec le programme HAARP - faisant
partie à l'origine du système controversé
de Guerre des Étoiles de Ronald Reagan. Basé
à Gokoma, en Alaska, l'arme opère en transmettant
de puissantes ondes radio dans la haute atmosphère
pour altérer les tendances climatiques. Certains
experts prétendent que le système est
déjà prêt et en opération,
alors que d'autres disent qu'il ne sera pas prêt
avant encore 20 ans.
Michel Chossudovsky, professeur d'économie à
l'Université d'Ottawa au Canada, qui a étudié
les documents militaires officiels au sujet de HAARP,
n'a aucun doute que l'arme soit prête.
"Il y a des déclarations très claires
de l'US Air Force comme quoi la technologie de modification
du climat est disponible. HAARP sera complètement
opérationnel avant l'année prochaine et
pourrait être utilisé dans des situations
militaires réelles" dit il.
(Voir https://www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=CHO20040927&articleId=319,
en anglais)
"Prétendre que ce système a quelque
application non militaire est une déformation
de la vérité. Je ne pense pas qu'il y
ait des applications pacifiques - c'est une arme de
destruction massive, capable de perturbations climatiques
majeures. La partie intéressante est que l'ennemi
pourrait ne jamais savoir que l'arme a été
utilisée. Je crois que l'agrément des
Nations-Unies est certainement violé".
Il prétend qu'au moins une entreprise britannique
a été impliquée dans le développement.
"Il est temps que les gens commencent à
se concentrer sur ces armes au lieu de se concentrer
seulement sur le réchauffement global" ajoute
Chossudovsky. "Les deux sont de sérieuses
menaces".
On pense que les russes ont leur propre système
de "conduite du climat", appelé Woodpecker,
impliquant la transmission d'ondes basse-fréquence
qui sont capables de perturber l'atmosphère et
d'altérer le chemin du jet stream. On prétend
qu'une sécheresse prolongée en Californie
dans les années 80 a été causée
par le blocage de l'air chaud et humide pendant plusieurs
semaines.
D'après Damian Wilson, un physicien du Bureau
Met, le contrôle du climat est une réalité
mais pas une science précise. "Nettoyer
le brouillard en répandant de la glace sèche
dans les nuages est une technique éprouvée
qui existe depuis plusieurs décennies" dit
il. "On a investi dans de nombreuses recherches
sur l'ensemencement de nuages pour créer de la
pluie, et c'est fait dans des pays qui manquent d'eau.
Le problème est que c'est imprévisible
et qu'on a besoin de nuages pour commencer. La technologie
ne peut pas faire tomber de la pluie a partir d'un ciel
bleu sans nuages, elle ne peut donc pas être utilisée
dans le désert pour mettre fin aux sécheresses
et aux famines".
Wilson croit qu'il est possible d'altérer la
course d'un ouragan, ce qui pourrait avoir un énorme
potentiel pour sauver des vies. Le désordre actuel
dans les Caraïbes et sur la côte est de l'Amérique
montre aussi quelle arme destructrice un orage bien
ciblé pourrait être.
Les américains ont utilisé l'ensemencement
de nuages pour essayer de contrôler un ouragan
en 1947 mais la tactique a eu l'effet inverse et il
a gagné de la force et touché Savannah
en Georgie.
On sait que les États-Unis ont expérimenté
d'autres manipulations d'ouragans entre 1962 et 1983,
sous le nom de code Projet Stormfury, après qu'il
ait été calculé qu'un seul ouragan
contenait autant d'énergie que toutes les centrales
électriques du monde combinées. Des projets
plus récents ont impliqué le déversement
de dizaines de milliers de litres d'huile végétale
dans la mer.
"Les ouragans augmentent leur force par la surface
chaude de l'eau" dit Wilson. "En étalant
un film d'huile sur la mer ça réduirait
l'intensité en refroidissant la surface. En théorie
il est possible de changer le chemin d'un ouragan de
cette façon. Ça ne me surprendrait pas
si les recherches militaires sur le contrôle du
climat continuaient. Comme nous avons de plus en plus
de sécheresses l'été dans le sud-est
de l'Angleterre, je m'attends aussi à voir des
pressions dans ce pays pour que l'on ensemence les nuages".
Ce n'est pas seulement le climat qui a attiré
l'attention des militaires.
Les scientifiques ont aussi cherché des moyens
de déclencher des tremblements de terre. En déclenchant
de petits tremblements de terre, la pression pourrait
être relâchée et un désastre
évité. Mais les scientifiques militaires
croient qu'il est aussi possible de diriger des faisceaux
d'énergie puissants dans des zones de failles
vulnérables, causant le déplacement de
plaques terrestres, créant un tremblement de
terre massif. Le long des failles sous marines, la même
technologie pourrait être utilisée pour
lancer des raz-de-marée dévastateurs.
Une partie du problème dans l'interdiction des
expérimentations est l'agrément sur une
définition de ce qu'est la guerre environnementale.
On a discuté sur le fait que la fameuse mission
Dambusters pendant la seconde guerre mondiale, où
le rebond de bombes a été utilisé
pour inonder les terres industrielles allemandes, était
une forme de guerre environnementale.
Un demi-siècle plus tard, la menace est toujours
prise suffisamment au sérieux.
L'ancien ministre de la défense états-unien,
William Cohen, avertit: "les terroristes sont même
engagés dans un genre de terrorisme où
ils peuvent altérer le climat, déclencher
des tremblements de terre et des volcans à distance
en utilisant des ondes électromagnétiques.
C'est réel et c'est pourquoi nous devons intensifier
nos efforts".
Owen Greene, directeur de recherche du département
des Études sur la Paix de l'Université
de Bradford, croit que les efforts continuent en secret
pour développer des armes qui exploitent la nature.
"Il y a tellement d'argent au Pentagone que ça
me surprendrait qu'ils ne travaillent pas la dessus"
dit il. "Je suspecte que ça se fait à
la fois aux États-Unis et en Russie. Vous ne
pouvez pas empêcher les gens de faire des recherches
sur le climat. Comme pour les tremblements de terre,
vous n'avez même pas besoin de dépenser
de l'argent dans des programmes militaires actifs parce
qu'il y a tellement d'autres travaux qui pourraient
facilement être adaptés. Certaines des
idées sont assez crédibles".
Une autre source du Ministère de la Défense
déclare: "le risque est qu'en s'amusant
avec la nature, nous pourrions déclencher des
dommages irréversibles et changer entièrement
l'atmosphère de notre planète".
Malgré ces avertissements sévères,
telle est l'immense puissance de la nature, il semble
inévitable que l'Homme continue à jouer
à Dieu. |