10 décembre 2007
Le réchauffement climatique est naturel et ne
montre aucune influence humaine: le dioxyde de carbone
(CO2) n'est pas un polluant.
Des scientifiques du climat de l'Université
de Rochester, de l'Université d'Alabama, et de
l'Université de Virginie rapportent que le comportement
des changements de température observés
durant les 30 dernières années ne sont
pas en accord avec ce que les modèles de gaz
à effet de serre prédisent et peut être
mieux expliqué par des facteurs naturels, tels
que la variabilité solaire. Par conséquent,
le changement de climat ne peut pas être arrêté
et ne peut être affecté ou modifié
par le contrôle des émissions de gaz à
effet de serre, comme le CO2, comme il est proposé
dans la législation actuelle.
Ces résultats sont en conflit avec les conclusions
du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution
du Climat des Nations-Unies (GIEC) et également
avec des publications de recherches récentes
basées essentiellement sur les mêmes données.
Cependant, elles sont soutenues par les résultats
du Programme sur la Science du Changement de Climat,
financé par les États-Unis.
Le rapport est publié dans le numéro
de décembre 2007 du Journal International de
Climatologie de la Société Royale Météorologique.
Les auteurs sont les professeurs David H. Douglass (Université
de Rochester), John R. Christy (Université d'Alabama),
Benjamin D. Pearson (étudiant diplômé),
et S. Fred Singer (Université de Virginie).
La question fondamentale est de savoir si le réchauffement
observé est naturel ou anthropogénique
(causé par l'homme). Le principal auteur, David
Douglass a déclaré: "le comportement
du réchauffement observé, comparant les
tendances des températures de surface et atmosphériques,
ne montre pas l'empreinte caractéristique associée
avec le réchauffement du aux gaz à effet
de serre. La conclusion indéniable est que la
contribution humaine n'est pas significative et que
les augmentations observées du dioxyde de carbone
et d'autres gaz à effet de serre apportent seulement
une contribution négligeable au réchauffement
du climat."
Le co-auteur John Christy a déclaré:
"Les données satellite et les données
de ballons indépendants confirment que le réchauffement
atmosphérique n'excède pas celui de la
surface. Les modèles de gaz à effet de
serre, par contre, exigent que les valeurs des tendances
atmosphériques soient 2 à 3 fois plus
grandes. Nous avons donc de bonnes raisons de croire
que les modèles de climat actuels surestiment
grandement les effets des gaz à effet de serre.
Les observations des satellites suggèrent que
les modèles de gaz à effet de serre ignorent
les réactions négatives, produites par
les nuages et la vapeur d'eau, qui réduisent
les effets de réchauffement du dioxyde de carbone."
Le co-auteur S. Fred Singer a dit: "la tendance
au réchauffement actuelle fait simplement partie
d'un cycle naturel de réchauffement et de refroidissement
du climat qui a été vu dans les carottes
glaciaires, les sédiments du fond des mers, les
stalagmites, etc, et publié dans des centaines
d'articles dans des journaux approuvés par des
pairs. Le mécanisme produisant de tels cycles
de changement de climat est encore discuté; mais
ils sont le plus probablement causés par des
variations des vents solaires et leurs champs magnétiques
associés qui affectent le flux des rayons cosmiques
incidents sur l'atmosphère terrestre. On croit
que de tels rayons cosmiques influencent la couverture
nuageuse et ainsi contrôlent la quantité
de lumière solaire atteignant la surface de la
terre - et donc contrôlent le climat. Nos recherches
démontrent que l'augmentation actuelle du CO2
atmosphérique a seulement une influence mineure
sur le changement de climat. Nous devons donc conclure
que les tentatives de contrôler les émissions
de CO2 sont inefficaces et sans objet - mais très
coûteuses." |