Démonstration de la possibilité financière
de ces opérations. Afin de démontrer le
faible coût, le calcul est effectué en
exagérant largement toutes les variables.
Supposons que nous achetons 1000 avions à 200
millions d'euros pièce (prix d'un airbus A380:
environ 228 millions d'euros) amortis sur 20 ans:
(1000 avions x 200 millions) / 20 ans = 10 milliards
d'euros par an
Supposons que ces 1000 avions volent 18 heures par jour
tous les jours de l'année et que l'heure de vol
+ fournitures + entretien... coûte 5000 euros:
1000 avions x 18 heures x 5000 euros x 365 jours = 32.85
milliards d'euros par an
Le coût total annuel pour le monde entier est
donc de 42.85 milliards d'euros par an
Répartition par pays en fonction du PIB en utilisant
uniquement les pays les plus développés
(source pour le PIB: site
de la CIA, conversion: 1 euro = 1.2 dollar): |
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Nous arrivons donc à un total de 2.58 milliards
d'euros par an pour la France, ceci est un maximum absolu
et représente certainement plus du double du
coût réel.
Ceci est, dans le pire des cas, moins que le budget
du ministère de la culture et des télécommunications:
2.8 milliards d'euros, ou 6%
du budget du ministère de la défense de
2003 (42.4 milliards d'euros) (source).
D'après ce
rapport (pdf) de l'Institut Économique Molinari
de Bruxelles: "Une estimation de l’impact
du protocole de Kyoto sur les économies de l’Europe:
le PIB allemand serait réduit de plus de 5%,
celui des Pays-Bas de presque 4%, celui de la Grande-Bretagne
diminuerait de 4.5% et celui de l’Espagne de 4.8%."
En prenant le plus faible de ces chiffres (4%) pour
la France, l'application du protocole de Kyoto coûterait
plus de 70 milliards d'euros par an (1765 milliards
x 4%).
Si le but de ces opérations
est de contrer l'effet de serre, l'épandage de
produits dans l'atmosphère est donc au moins
27 fois (70 milliards / 2.58 milliards) plus économique
que l'application du protocole de Kyoto.
Ce calcul ne tient pas compte de la quantité
de gaz à effet de serre rejeté par chaque
pays, la France étant l'un des pays les moins
pollueurs grâce à ses centrales nucléaires,
sa part est donc sans doute largement plus faible.
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