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Les sociétés privées de géoingénierie - Société de Nourrissement de l'Océan
 
Source: https://www.oceannourishment.com

Les australiens sont les plus gros émetteurs de dioxyde de carbone par habitant au monde. L'Australie, en ne signant pas le protocole de Kyoto, et en ne laissant pas les États-Unis dans la position inconfortable d'être le seul principal pays développé a ne pas signer le protocole a, d'après le professeur Tim Flannery, auteur acclamé internationalement pour "Nous sommes les faiseurs de temps" et Australien de l'Année 2007, sans doute mis le monde en retard de 10 ans pour s'occuper efficacement du problème du CO2 dans l'atmosphère. Alors comment montrer sa qualité de leader? Il y a encore du temps pour réduire les niveaux de CO2 à 450ppm et pour potentiellement garder l'augmentation de la température globale moyenne en-dessous de 2°C. Avez vous jamais pensé à devenir neutre en carbone ou encore mieux négatif? Les pays, états, sociétés, familles et individus ont une empreinte de carbone qui laisse sa marque sur le monde en contribuant à l'augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. L'individu moyen en Australie produit plus de CO2 qu'un états-unien qui produit 20 tonnes de CO2 par an; les européens et les japonais en sont à la moitié, et le bengladi moyen a 100 fois moins d'émissions qu'un états-unien. La Société de Nourrissement de l'Océan a l'intention d'offrir des réductions d'émissions vérifiées de grande qualité ou crédits de carbone aux organisations cherchant à compenser leurs émissions de carbone.

Nous croyons que n'importe quel individu ou organisation engagé à tenir compte du changement de climat devrait:
1 - premièrement, se concentrer sur ses émissions directes, réduisant son empreinte de carbone en mettant en application des mesures d'efficacité et d'économie d'énergie appropriées;
2 - deuxièmement, chercher des occasions de réduire les émissions indirectes, suivant une approche de cycle de vie pour réduire la consommation de ressources et d'énergie dans la chaîne d'approvisionnement, et
3 - puis, si approprié, considérer l'option de développer une stratégie de correction qui achète des compensations de haute qualité de projets vérifiés.

 

Le processus de Nourrissement de l'Océan (TM)

La technologie implique de délivrer des nutriments, en utilisant du gaz naturel comme stock de nourriture, et de pomper en faible concentration les nutriments créés dans des zones stériles de l'océan. Les nutriments stimulent la croissance du phytoplancton en répliquant un processus de photosynthèse appelé bio-mimétisme. Le phytoplancton absorbe le dioxyde de carbone par photosynthèse de façon similaire à celle des arbres. Le phytoplancton est la base de la chaîne alimentaire dans l'océan et son augmentation amène un accroissement de la production de poisson.

Le dioxyde de carbone devient prisonnier dans les tissus du phytoplancton et des poissons qui tombent au fond de l'océan.

 

Le cycle du carbone océanique

Le cycle du carbone océanique fait intervenir la surface de l'océan, l'océan profond et le fond de l'océan. Le dioxyde de carbone atmosphérique entre dans l'océan par deux chemins, la pompe de solubilité et la pompe biologique.

La pompe de solubilité est un processus chimique régi par la chimie de la solubilité du dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone dissout dans l'océan est sous la forme d'ions de bicarbonate et de carbonate.

La pompe biologique est un processus complexe connu comme "le cycle marin du carbone". Le cycle marin du carbone fournit le carbone comme principal matériau chimique du réseau de nourriture marine. Les micro-organismes, macro-organismes, et les espèces de poisson sont tous dépendant de ce processus.

 

La pompe de solubilité

La solubilité du dioxyde de carbone dans l'océan est dépendante de la température océanique, de la salinité, et de la pression atmosphérique. Comme montré sur le schéma, le dioxyde de carbone dégaze des remontées d'eau profonde dans les eaux tropicales. C'est là où les températures de surface de l'océan sont les plus fortes et où la solubilité du dioxyde de carbone dans l'eau est la plus faible. À l'opposé, le dioxyde de carbone afflue dans l'océan dans les eaux froides des régions polaires. C'est là où la température de l'eau de mer est la plus faible et où le dioxyde de carbone est plus soluble.

 

La pompe biologique

La pompe biologique est le second processus par lequel le dioxyde de carbone est transféré de l'atmosphère dans l'océan. Le phytoplancton utilise le carbone comme ressource pour produire son ossature par un processus de photosynthèse. Un déséquilibre dans la concentration de carbone résulte de ces processus. Ceci cause une diminution dans la pression partielle de dioxyde de carbone dans l'océan. La réduction encourage l'afflux de carbone sous la forme de dioxyde de carbone de l'atmosphère.

Le phytoplancton peut alors être absorbé par le zooplancton, qui est utilisé comme nourriture par des micro-organismes situés au-dessus dans la chaîne alimentaire. Quand le phytoplancton meurt, il se décompose et une partie tombe au fond de l'océan. Environ 70 à 90% du carbone, 50 gigatonnes par an, sont recyclés dans les eaux de surface (production primaire "régénératrice") alors que le reste est transporté de la surface vers les eaux profondes par la chute des particules de matière organique.
Le schéma de la pompe biologique océanique du carbone ci-dessous peut être résumé en quatre étapes. Premièrement, le dioxyde de carbone atmosphérique est absorbé par le phytoplancton et convertit en matière organique. Deuxièmement, le phytoplancton est ensuite soit absorbé par le zooplancton soit décomposé par des bactéries. Une certaine quantité de matière organique coule au fond de l'océan. Troisièmement, les bactéries décomposent cette matière organique en carbone inorganique et en nutriments qui peuvent être réutilisés. Finalement, le carbone est enfermé dans les sédiments océaniques sous la forme de carbonate de calcium et reste de façon permanente sur le fond de la mer.

 

Le déséquilibre du dioxyde de carbone

Généralement, aucun des processus du cycle de carbone océanique n'est supposé séquestrer le carbone atmosphérique. Les augmentations anthropogéniques de la pression partielle de dioxyde de carbone dans l'atmosphère (dues au brûlage des combustibles fossiles, etc) amènent un accroissement de l'assimilation par la pompe de solubilité et une augmentation de l'acidité (déséquilibre) de l'océan.

L'introduction d'azote et autres nutriments (par exemple suite au processus de Nourrissement de l'Océan (TM)) amène une augmentation de l'assimilation par la pompe biologique, qui est capable de séquestrer de grandes quantités de dioxyde de carbone. Le Nourrissement de l'Océan (TM) peut donc potentiellement restaurer le déséquilibre (de dioxyde de carbone) dans l'atmosphère et l'océan.

 

À propos de la Société de Nourrissement de l'Océan

La Société de Nourrissement de l'Océan a été créée pour gérer le changement de climat et accroître le stock de poisson dans l'océan.

Basée sur plus de 12 ans de recherches et développement par le professeur Ian S.F. Jones, la Société de Nourrissement de l'Océan est maintenant capable d'offrir une expertise pour le nourrissement renouvelable des océans mondiaux. Notre technologie est aussi appropriée pour attirer des crédits de carbone, en réduisant la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone.

Le Nourrissement de l'Océan (TM) est basé sur le bio-mimétisme des processus naturels de l'environnement marin. Comme tel, c'est à la fois une façon naturelle et économique de séquestrer du carbone. De plus, le Nourrissement de l'Océan (TM) augmente la base de la chaîne alimentaire marine et ainsi maintient et améliore la biodiversité de l'océan.

La Société de Nourrissement de l'Océan vend des licences basées sur des secteurs, permettant aux organisations dûment qualifiées de générer des crédits de carbone en utilisant le processus de Nourrissement de l'Océan.

 

Questions fréquemment posées

Quels pays peuvent bénéficier du Nourrissement de l'Océan (TM)?

Tous les pays bénéficieront du Nourrissement de l'Océan (TM) par des garanties sur le climat. En installant une usine de Nourrissement de l'Océan (TM), il y a non seulement augmentation de la production de nourriture; mais également le pays hôte est éligible pour revendiquer des crédits de carbone sur une base continue. Les crédits de carbone génèrent de l'argent disponible, alors que l'accroissement de la productivité augmente le stock durable de poisson. Le poisson est une nourriture riche en protéines. Les pays qui ont un faible revenu et qui manquent de nourriture peuvent en bénéficier le plus.

Est ce que le Nourrissement de l'Océan (TM) encourage seulement une espèce de poisson à prospérer?

Augmenter la base de la chaîne alimentaire marine peut aider tous les divers éléments de l'environnement marin. C'est donc une alternative très attractive à l'agriculture fermée intensive sur terre ou sur mer, où souvent une seule espèce est exploitée.

Pourquoi agir pour déplacer le carbone de l'atmosphère vers l'océan?

La capacité de l'océan à utiliser le dioxyde de carbone est bien plus grande que celle de l'atmosphère. Les déchets de l'utilisation des combustibles fossiles sont, à présent, rejetés dans l'atmosphère où ils contribuent au changement de climat. Avec le Nourrissement de l'Océan (TM), le dioxyde de carbone est converti en protéines de grande qualité et le dioxyde de carbone qui ne peut pas être utilisé dans la production de poisson est ajouté au stock naturel de carbone de l'océan.

Est ce raisonnable de nourrir l'océan?

L'homme a transformé les terres dans une tentative de nourrir une population croissante, cependant c'est de moins en moins soutenable, et a exercé des pressions sur l'habitat limité, les ressources en sol et en eau. Par contraste avec la culture des terres, la plupart des protéines marines sont collectées par la chasse et la récolte, avec peu d'égard pour la durabilité. Le Nourrissement de l'Océan (TM) montre que l'océan devrait être entretenu pour se rendre compte de sa générosité durable plutôt que d'avoir son capital environnemental consommé.

 

Voir aussi l'article: la Société de Nourrissement de l'Océan prépare une expérience imminente d'épandage d'urée (2007)