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Chemtrails-france.com > Articles > Rue89.com - Panaches d'avions chimiques: un complot à la mode
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Rue89.com - Panaches d'avions chimiques: un complot à la mode
 

Source: Rue89.com, "votre révolution de l'info"
Et ça commence quand cette révolution?
http://www.rue89.com/2007/12/08/panaches-davions-chimiques-un-complot-a-la-mode

8 décembre 2007
Par Hélène Crié-Wiesner, écrivain, spécialisée en environnement

"Vous avez tous vu les panaches blancs laissés par les avions volant très haut."

-Non, justement, en général personne ne regarde le ciel

"Elles sont très présentes sur le Net américain... nombreux sont ceux qui ont entendu parler du mystère des chemtrails et possèdent une vague opinion sur le sujet. Lequel ne semble pas encore avoir, pour l’instant, franchi l’Atlantique."

-Trop drôle

"Les scientifiques indépendants, c’est à dire n’ayant de lien ni avec l’armée, ni avec le gouvernement, possédant à la fois une expertise sur les choses de l’atmosphère et de l’aviation, ne sont pas légion. J’ai contacté deux ultra-spécialistes, un Français et un Américain, qui n’ont pas encore eu le temps de répondre."

-Une semaine après la publication de l'article ils n'ont toujours rien à dire

"Une enquête rapide (l’info nous a été signalée il y a quelques jours) n’a malheureusement pas permis d’aller bien loin."

-Spécialisée en environnement et n'en avait jamais entendu parler

"Tentatives de modification du climat, et notamment de réduction de l’effet de serre: des ingénieurs proposent régulièrement des méthodes de bio-ingénierie (lire l'article du NouvelObs.com) pour l’enrayer"

-Pourquoi répéter le mot bio-ingénierie qui dans l'article fait référence aux épandages de fer dans l'océan et qui n'apparaît qu'une seule fois alors que le mot géo-ingénierie y apparaît 5 fois?

"Pour finir, je vous livre la réaction d’un scientifique de Duke University, Roni Avissar, que j’ai interrogé eu égard à ses compétences de spécialiste des polluants atmosphériques et de pilote d’hélicoptère:
"En gros, le gouvernement ne fait RIEN à propos des changements climatiques, il lui est plus facile de rester passif. Si cette histoire de chemtrails était vraie, cela supposerait un réel effort d’intervention de sa part par rapport au climat, et franchement, j’ai du mal à le croire.""

-Le gouvernement dit le contraire
Voir article: 5 septembre 2002, "les États-Unis sont engagés dans des actions pour satisfaire les défis environnementaux, y compris le changement climatique global, et pas seulement dans des rhétoriques", a dit Colin Powell. "Nous sommes engagés dans un programme de plusieurs milliards de dollars pour développer et déployer des technologies de pointe pour atténuer l'effet des gaz à effet de serre".

 

Quelques uns des commentaires:

 

http://www.rue89.com/2007/12/08/panaches-davions-chimiques-un-complot-a-la-mode?page=1#commentaires

X
Je suis surpris que vous puissiez affirmer que cette théorie fumeuse n’a pas encore traversé l’Atlantique. Ça fait des années qu’en en entend parler! Je m’interroge, par ailleurs, sur le but que vous recherchez en relayant de telle sottises.

Hélène Crié-Wiesner
Qui est ce "on" qui en entend parler depuis des années? Quelques uns, sans doute. Mais allez faire un tour sur la toile française, vous ne trouverez pas grand-chose, je veux dire: en comparaison de la toile US.

-On peut se poser des questions sur sa connaissance d'internet

 

http://www.rue89.com/2007/12/08/panaches-davions-chimiques-un-complot-a-la-mode?page=2#commentaires

Hélène Crié-Wiesner
Je vais être très franche (je l'ai déjà été dans l'article): ce papier est le résultat d'une "enquête rapide" (qui m'a tout de même pris deux jours, car si je lis correctement l'anglais, je ne suis pas non plus bilingue), essentiellement conduite sur le net

-2 jours sans trouver un seul site français

X
Une question : pourquoi le terme "géoingénierie" est il tabou? Est-ce une discipline qui existe, qui est étudiée, ou non? Dans quelle(s) école(s)? Merci.

Hélène Crié-Wiesner
Excusez-moi, je ne comprends pas votre question. Voulez-vous parler de "bio-ingéniérie" ou vraiment de "géo-ingénierie"? Qu'entendez-vous par là?

-Trop fort, 2 jours de recherche sur le sujet sans savoir ce qu'est la géoingénierie, bien que l'article du Nouvel Observateur qui contient 5 fois ce mot dans un article de 7 paragraphes soit cité

X
Connaissez-vous la géoingénierie? En quoi consiste la géoingénierie? Où est-elle étudiée?

Y (Journaliste scientifique)
C'est écrit dessus: géo = terre, ingénierie, il vous faut un dessin? Il est où le complot? Par exemple, quand on commencera à "séquestrer du carbone" massivement, on fera de la géoingénierie, je suppose.

-Un "journaliste scientifique" qui ne sait pas qu'on séquestre déjà des milliards de tonnes de carbone, même si on en parle sur France 2

 

http://www.rue89.com/2007/12/08/panaches-davions-chimiques-un-complot-a-la-mode?page=3#commentaires

X (Enseignant retraité)
Si donc les traînées de condensation n'étaient pas de l'eau (très pure à ces altitudes), alors il faudrait que ce soit un produit largué par l'avion au rythme minimum (vu l'ampleur du voile) de 10kg par seconde. Au bout d'une heure de vol, l'avion de ligne avec ses passagers et leurs bagages dans la soute aurait largué (d'un réservoir situé où) au moins 36 TONNES du dit produit! Une liaison New-York-Paris exigerait ainsi pas loin de 300 tonnes de poudre ou de liquide: l'avion n'aurait pas pu décoller avec une telle charge!!! Cela sans même compter la théorie de camions venant livrer clandestinement sur l'aéroport le produit confectionné clandestinement bien sûr par une usine chimique située on ne sait où.
La messe est dite: les "chemtrails" n'existent pas.

-Cerveau retraité aussi. Suivez bien ce raisonnement stupide typique des gens qui refusent de se poser des questions et que vous risquez d'entendre à nouveau:
Les avions laissent des traînées de centaines de kilomètres de long, c'est normal et ils ne relâchent RIEN
Mais si c'est intentionnel, il faudrait relâcher des dizaines de tonnes par heure POUR OBTENIR EXACTEMENT LE MÊME RÉSULTAT QU'AVEC RIEN

X (Directeur de recherche au CNRS)
Mais l'idée qu'il y aurait *déjà* des expériences menées sur le climat, ou sur les propriétés électromagnétiques de l'environnement paraît tout à fait invraisemblable.

-Quand on ne connait absolument rien sur le sujet on se tait

Je ne sais pas si on peut oberver objectivement l'accroissement du nombre de traces larges et persistantes. Si c'était le cas, cela pourrait peut-être montrer de façon visible, que l'état de l'atmosphère a changé. En effet, l'accroissement de l'effet de serre conduit au réchauffement de la basse atmosphère et au refroidissement de la haute atmosphère.

-Source? Les scientifiques disent le contraire: "les données satellite et les données de ballons indépendants confirment que le réchauffement atmosphérique n'excède pas celui de la surface. Les modèles de gaz à effet de serre, par contre, exigent que les valeurs des tendances atmosphériques soient 2 à 3 fois plus grandes."
Voir article: le réchauffement climatique est naturel et ne montre aucune influence humaine

Je ne suis pas spécialiste du climat, mais mathématicienne appliquée, ce qui m'a donné l'occasion de côtoyer des scientifiques d'origines variées avec qui j'ai collaboré: mécanique des solides, électromagnétisme et neurophysiologie sont les principaux domaines d'application qui m'ont intéressée.
-est-il possible matériellement de disperser d'autres produits, et que ce soit visible depuis le sol? Un contributeur a indiqué qu'il faudrait diffuser dix kilos de matière par seconde, que ça représente 36 tonnes par heure, c'est à dire quelque chose de pas du tout discret.
Le prix de 100 grammes de baryum, c'est 55 dollars. Si on dissipe 10 kg de baryum par seconde pendant une heure, ça fait 36 tonnes de baryum par heure et ça va coûter, rien qu'en matière première, 55 x 100 x 3600=19800000 dollars.
Pour emporter 36 tonnes, il faut au moins un Boeing 757 ou un Airbus A300.
Supposons que cette opération ait lieu dix mille fois par an (une petite trentaine de fois par jour), cela représente un coût de 198 milliards de dollars, et 360000 tonnes de baryum, sans doute sous la forme de baryte, parce que le baryum est fortement réactif. Sans compter le coût des vols.
360000 tonnes de baryte, c'est peu devant la production annuelle qui est de l'ordre de 6 millions de tonnes.
Ça devrait cependant commencer à se remarquer, parce qu'il s'agirait alors de 6% de la production annuelle.
Mais ça ne peut pas être vraiment discret de mettre 36 tonnes de baryte dans des avions, et cela 10000 fois par an. Certes, on met de la baryte dans les avions, puisque cela sert principalement pour alourdir les boues servant aux forages pétroliers. Mais je suppose que les circuits de baryte servant dans ce but sont bien délimités. En détourner 6%, ça devrait se voir.
Le budget du Pentagone, en 2007, était de 533 milliards de dollars. Donc il y aurait plus du tiers du budget du Pentagone consacré à cela? Ou 8% du budget fédéral états-unien? Ça paraît difficile que cela ne se voie pas.

-On reprend le raisonnement stupide précédent et on y ajoute des données grotesques pour manipuler le résultat.
Voir: démonstration de la possibilité financière de ces opérations et démonstration de la possibilité matérielle de ces opérations.
Voir aussi:
Rapport de l'Académie Nationale des sciences, les implications politiques du réchauffement dû aux gaz à effet de serre: "peut être qu'une des surprises de cette analyse est le coût relativement faible pour lequel certaines des options de géoingénierie pourraient être implémentées."
Rapport de Edward Teller du Lawrence Livermore National Laboratory, perspectives pour la modulation du changement global basée sur la physique: "si exécuté de manière presque optimale, nous croyons que le coût total d'une telle opération améliorée d'éparpillement serait probablement de 1 milliard de dollars par an au plus."
Rapport de Jay Michaelson de l'université de Stanford, un Projet Manhattan contre le changement de climat: "la géoingénierie offre une alternative relativement indolore et bon marché par rapport aux régulations coûteuses et impopulaires", "la géoingénierie est bien moins coûteuse que les autres options politiques contre le changement de climat."
Rapport de l'École nationale des Ponts et Chaussées: "la géoingénierie, dont le coût serait quasi-nul, et dont les effets sur le réchauffement de la planète pourraient être plus grands qu’une politique à l’échelle mondiale"
Article de l'Université de Calgary, encyclopédie du changement global: "plusieurs technologies alternatives directes existent pour injecter le sulfate nécessaire dans la stratosphère pour un coût insignifiant comparé aux autres méthodes de modification du climat."