Un nombre inhabituellement élevé de
traces de bateaux est visible dans les nuages au large
des côtes de la France et de l'Espagne sur ces
images du radiospectromètre à résolution
moyenne (MODIS) des satellites Aqua et Terra, capturées
en quelques heures le 27 janvier 2003. De très
petites particules portées par le vent émises
par l'échappement de gros bateaux (et avions)
attirent les particules d'eau, agissant comme "graines"
pour les nuages, ou noyaux de condensation de nuage,
comme ils sont appelés scientifiquement. L'accumulation
continue forme les nuages minces en forme de traînées
que l'on peut voir sur ces images. Quand les bateaux
se sont déplacés vers l'Atlantique Est,
ces nuages se sont formés, laissant une trace
visible, bien que non permanente, de l'endroit où
ils se trouvaient.
Les traces de bateaux peuvent durer des heures et donner
des indices sur leur âge et leur vitesse relative
en fonction de leur forme et de leur diffusion. Plus
le bateau est rapide, plus la traînée est
longue et mince et moins elle est diffuse. Des bateaux
plus lents laisseront des traces plus courtes, plus
larges et plus diffuses.
Quand les bateaux émettent de minuscules particules
dans une masse d'air propre relativement stable et très
humide, les conditions sont idéales pour la formation
de nuages et les traces de bateaux se forment. Par conséquent
ces types de nuages sont plus communs au-dessus des
couloirs de navigation principaux sur de larges zones
maritimes, tels que l'Océan Atlantique Nord et
l'Océan Pacifique, bien qu'ils aient été
observés au-dessus des grands lacs nord américain.
Les bandes 1 (650 nm), 4 (555 nm) et 3 (469 nm) ont
été utilisées pour créer
ces images en vraie couleur.
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Si ces traces sont des traces de bateaux (ce qui
reste à démontrer) ce ne peut être
que les bateaux décrits dans le rapport
de l'Académie Nationale des Sciences: "brûler
du soufre dans des bateaux pour former un aérosol
de sulfate pour stimuler des nuages bas océaniques
supplémentaires pour réfléchir
la lumière solaire" ou ceux décrits
dans l'article
de The Guardian: "les énormes machines
flottantes à fabriquer des nuages pourraient
aussi devenir une caractéristique des océans.
Ces engins alimentés par l'énergie solaire
pulvériseraient des gouttes d'eau de mer d'une
taille précise dans le ciel pour aider à
la formation de nuages à basse altitude". |
Ça continue encore sur cette
page:
Parce que les nuages représentent un domaine
de grande incertitude dans les études sur le
climat global, les scientifiques cherchent à
mieux comprendre le processus par lequel les nuages
se forment et changent au cours du temps. Ces dernières
années, les scientifiques ont prêté
attention à la façon dont la pollution
par les aérosols d'origine humaine modifie les
nuages. Un domaine qui a retenu l'attention des scientifiques
est la trace des navires, ou les nuages qui se forment
à partir des aérosols de sulfate relâchés
par les gros navires. Bien que les navires ne soient
pas eux mêmes des sources de pollution significatives,
ils relâchent assez
de dioxyde de soufre dans l'échappement de leurs
cheminées pour modifier les nuages situés
au-dessus. En particulier, les
particules d'aérosols apportées par l'échappement
des navires dans l'atmosphère rendent les nuages
plus réfléchissants, porteurs de
plus d'eau, et empêchent peut être les précipitations.
C'est un des exemples de comment les humains ont créé
et modifié les nuages pendant des générations
en brûlant des combustibles fossiles.
Remarquez que la NASA essaye de vous faire croire que
ça fait des décennies que l'océan
est couvert de traînées.
Brûler du soufre
dans les navires et rendre les nuages plus réfléchissants
est exactement ce qui est préconisé
dans le rapport
de 1992 de l'Académie Nationale des Sciences:
"Brûler du
soufre dans des bateaux ou des usines de production
d'électricité pour former un aérosol
de sulfate pour stimuler des nuages bas océaniques
supplémentaires pour réfléchir
la lumière solaire". |